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Errances à la ville
Trois travaux présentés
dans deux lieux.
L'IDETH (école d'expertise
d'art) accueille les dents-creuses (création
1). Moquette grise ; plans dessinés et colorés
à l'entrée ; des photos de dents-creuses dans une
salle volontairement vide (qui, étrangement, voyait régulièrement
des chaises réapparaître... a-t-on peur du vide ?)
; des panneaux où s'affichent des différences entre
l'habitude d'ici et celle de là-bas : sucres plus longs,
marches d'escalier plus basses... |
carton d'invitation recto/verso,
pour l'exposition à Lyon,
fin 2004, début 2005
organisée parSolid'Arté. |
La mairie du 1er arr. de Lyon accueille une installation bien plus
remarquée, certainement par le dérangement... Nous
passerons les croustillants détails de l'affaire qui a valu,
par exemple, pour le passage de Mr le Maire, le démontage
et la mise "au placard" de l'exposition ("à
la douche" devrais-je dire pour être exacte). Cette salle
accueillait dans sa longueur, une suite infranchissable d'objets
mêlant le chantier (parpaings, grilles...) à la maison
(chaise, matelas...) et obligeant les passants à faire le
tour de la salle. A un bout : les photos du matelas installé
dans les rues de Budapest (création
2). Avec elles, des récits d'un "hors-case"
qui tente (en vain ?) de se faire reconnaître par la société
dans laquelle il évolue. A l'autre bout : les croquis des
lieux et la vidéo des dérives actives (création
3).
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vues à la mairie
: côté matelas, |
côté dérives
actives. |
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